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Couleur

Qualité de la lumière que renvoie un objet et qui permet à l’œil de le distinguer des autres objets, indépendamment de sa nature et de sa forme.

PHYS. Phénomène visible conditionné par la longueur d’onde de la lumière émise, réfléchie, transmise ou diffusée par un objet.

– Couleur fondamentale (ou primaire) : Chacune des trois couleurs à partir desquelles l’on peut reproduire toutes les autres par des mélanges en proportion convenable.

– Couleur complémentaire : [D’une couleur du spectre] Couleur mixte composée de toutes les autres couleurs du spectre et dont le mélange avec la première donne de la lumière blanche par addition de l’ensemble des radiations colorées.

[D’un pigment, d’un colorant] Couleur dont le mélange avec la première donne du noir par absorption (ou soustraction) de l’ensemble des mêmes radiations colorées.

– Couleur locale : « Couleur propre à chaque objet, indépendamment de la distribution particulière de la lumière et des ombres » (Ac. 1835, 1878) et p. ext. peinture exacte d’un personnage, d’un paysage.

https://www.cnrtl.fr/definition/couleur TLFi : Trésor de la langue Française informatisé | http://atilf.atilf.fr/tlf.htm | ATILF / CNRS – Université de Lorraine

« Vers 1951, au moment où Tàpies accomplit son premier séjour parisien, l’essentiel est acquis : il expérimente les couleurs sourdes enrichies de poudre de marbre, puis le bois, la tôle, les tissus pliés ou chiffonnés, les cordes. Le plâtre, les résines, les colles, toutes les aventures chimiques et techniques qui ont suivi au cours des décennies sont le développement de la même conviction : l’œuvre naît de la matière même, de ses accidents et de ses dégradations. Elle naît de la nature et des choses qu’affronte l’artiste, lui-même corps en mouvement, animé de sensations et de gestes. » Philippe Dagen

Philippe Dagen, « Antoni Tàpies, l’esprit de la matière », Le Monde, le 08 février 2012

« Les effets des couleurs doivent être vécus et compris d’une manière non seulement optique mais aussi psychique et symbolique. » Johannes ITTEN (1886-1967), peintre et théoricien de la couleur, professeur au Bauhaus de 1919 à 1923

Johannes ITTEN , Art de la couleur, éd. Dessain et Tolra, 1967, cf. http://www.artboretum-presquile-quiberon.fr/Johannes_Itten.php

« La peinture s’oppose à la sculpture (…) traduisant la forme uniquement par le contour sur un plan, la couleur, le clair et l’obscur » Alain

Alain, Beaux-arts, 1920, p. 241 (https://cnrtl.fr/definition/forme)

« Chacun des anciens maîtres a son royaume, son apanage (…) Raphaël a la forme, Rubens (…) la couleur (…), Michel-Ange l’imagination du dessin » Baudelaire

Baudelaire, Curiosité. esthétique, 1867, p. 81 (https://cnrtl.fr/definition/forme)

https://www.tate.org.uk/art/artists/joseph-mallord-william-turner-558/how-spin-colour-wheel-turner-malevich-and-more (théorie des couleurs)

« La chimie crée sa couleur… sur la palette du peintre » (pdf téléchargeable) : chapitre du livre de B. Valeur, La chimie et l’art, EDP Sciences, 2010, pp. 129-167, analysant la couleur et sa perception d’un point de vue chimique et physique)

Dossier pédagogique « UN MONDE EN COULEUR » : Couleurs primaires, noir et blanc (Kupka, Picabia, Picasso, Dubuffet), Couleurs en liberté (Léger, Calder, Niki de Saint Phalle, Braque, Albers, Agam), La couleur en mouvement (S. Delaunay, Nauman, Eliasson), La couleur seule (Klein)

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