HORN Rebecca

Rebecca HORN (1944)

« Les sujets de l’ et du souffrant sont récurrents dans le de Rebecca Horn (née en 1944) car dans sa jeunesse, l’artiste a eu les poumons abîmés par des émanations de résines polyester venant de ses sculptures et a dû séjourner un an dans un sanatorium. »

https://www.connaissancedesarts.com/musees/centre-pompidou/metz-dans-les-belles-machines-de-rebecca-horn-11121800/

« La créativité de Rebecca Horn, née en 1944 dans une de fabricants de textile de l’Odenwald, est révélée par « un événement traumatisant« , raconte Alexandra Müller, la seconde commissaire de la monographie. En convalescence plusieurs mois dans un sanatorium après une intoxication pulmonaire due aux matériaux toxiques employés pour faire des moulages de son , elle utilise le comme échappatoire à sa défaillance physique et à sa . « Son meurtri devient sa première et pour renouer le dialogue avec lui, elle imagine tout un tas de prothèses« , ajoute-t-elle. Les prothèses deviennent des masques de plumes, qui « sont remplacés à la fin des années 1970 par des machines dotées d’âme, qui ont des mouvements irrationnels« , décrit Mme Müller. »

https://www.la-croix.com/Culture/inspirations-obsessions-Rebecca-Horn-Centre-Pompidou-Metz-2019-06-14-1301028766

C’est à l’âge de vingt ans, en 1964, que Rebecca Horn intègre l’École des beaux-arts de Hambourg, dont elle sort diplômée en 1970.
Dès 1968, elle participe à des manifestations d’art corporel. Elle combine ensuite et pour construire une œuvre conceptuelle et auto-référencée. En 1972, elle participe à la documenta 5 de Cassel. Sa première personnelle a lieu en 1973 à Berlin. […] L’art de Rebecca Horn s’inscrit à la fois dans le contexte qui l’a vu naître, celui de la , du Body Art et de la , et dans l’héritage du et du . […] Son œuvre se caractérise donc d’abord par une obsession du , de sa dans un cocon de matières souples, ou de sa sublimation, notamment grâce à des plumes.
L’artiste évolue ensuite vers des installations moins intimes, de plus en plus monumentales, où toutes sortes de machines tiennent le premier rôle. Elle s’inscrit ainsi dans une longue de l’art de la et de l’ inanimé, animalier ou naturel, et de la « mécanique » des fluides : plumes, gants, miroirs, pistolets, marteaux, chaussures, valises, jumelles, pinceaux, chaises roulantes, ailes de papillon, œufs, serpents, scarabées, soufre, eau, mercure. Comme son , le cinéma de Rebecca Horn l’attention qu’elle au , à la coordination du et à l’automatisation du .
Tout entière habitée par l’histoire personnelle de l’artiste, l’œuvre de Rebecca Horn accorde la primauté à l’expérience. Si elle mêle de nombreuses références – littéraires, alchimiques, sexuelles, cinématographiques, etc. – et comporte une forte allégorique, elle reste attachée au sujet et au potentiel de son , son énergie, ses extensions, ses rituels, ses métamorphoses.« 

https://i-ac.eu/fr/artistes/560_rebecca-horn

Ressources :

Documentaire présentant plusieurs oeuvres et intégrant une interview de l’artiste ( du , d’opposés…) :

Reproductions d’autres oeuvres de Rebecca Horn :

https://issuu.com/studiotrisorio/docs/rebecca_horn

présent sur la page « Artistes » : de Valerij Ledenev, sous licence CC BY-NC 2.0 DEED