HICKS Sheila

Sheila HICKS (1934) USA

« Depuis la fin des années 1950, Sheila Hicks produit une œuvre inclassable : nouer, envelopper, plier, tordre, empiler, la , le lin ou le , voilà quelques-uns des gestes et les matières avec lesquels elle remet en cause les catégories artistiques et leurs hiérarchies convenues. Élève de Josef Albers à Yale, Sheila Hicks est l’héritière tout à la fois d’un esprit moderniste pour lequel les distinctions entre Bel Art, design et décoration ne sont plus essentielles et de pratiques textiles inspirées de l’Amérique précolombienne.
Si Sheila Hicks a choisi le textile, c’est que, du au de la noble , en passant par le mobilier et la décoration, il est l’un des matériaux que la vie, au gré d’expériences fort diverses, met constamment sur notre chemin. Il permet aussi aux œuvres de rester vivantes, de prendre des formes différentes à chaque . »

https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/coERRxE

« Sheila Hicks (née en 1934 à Hastings, Nebraska) élabore une œuvre, au vocabulaire chromatique et formel singulier, qui trouve son point d’équilibre à la croisée des arts appliqués et de l’art contemporain. Elle a dédié sa vie aux textiles et aux fibres (, , soie, , lin, fibres synthétiques, etc.), qu’elle emploie, sculpte et magnifie dans des œuvres de toutes dimensions, de la série des « Minimes », inspirée des textiles précolombiens (depuis les années 1950), aux installations monumentales réalisées au d’édifices publics et à l’occasion de commandes privées (Ford Foundation, , 1967–2015 ; The Four Seasons of Fuji, Fuji Art Center, 1992-1993). Fibres et textiles donnent à un « international » tactile, sensible et immédiat. Comme l’indique Gallien Dejean, commissaire de l’ Baôli au de Tokyo (2014), il faut « comprendre que son intérêt réside moins dans la technicité d’un savoir-faire artisanal que dans l’élaboration émancipatrice d’un nouveau . Sa dé est presque sémiologique, dans le sens d’une de la des médiums traditionnels. Son œuvre est un . Chaque nouveau détricote le précédent afin d’adapter son vocabulaire formel à l’ suivant. Cette dé permanente est l’ qui lui permet d’élaborer un nouveau , celui qui surgit d’un coloré émancipé, situé dans l’intervalle entre et . » »

https://www.festival-automne.com/uploads/spectacle/Hicks_BD.pdf

Ressources :

Analyse de la dé et reproductions d’oeuvres : https://awarewomenartists.com/artiste/sheila-hicks/

Dossier consacré à la dé de Sheila Hicks intégrant une interview de l’artiste : https://www.festival-automne.com/uploads/spectacle/Hicks_BD.pdf

(recadrée) présent sur la page « Artistes » de Cristobal Zanartu sous licence CC BY-SA 4.0