LEIGH Simone, Brick House, 2019

Simone LEIGH, Brick House, 2019, , privée.

© Simone LEIGH © thomas molck (photographie sous licence CC BY-NC-SA 2.0 DEED)

© Simone LEIGH © Jean-Pierre Dalbéra,  ( sous licence CC BY 2.0 DEED)

© Simone LEIGH © Chris Rycroft,  ( sous licence CC BY 2.0 DEED)

« Grâce à l’utilisation de techniques sculpturales ancestrales et contemporaines, notamment le à la perdue et l’émaillage au sel, associées à des matériaux à forte valeur culturelle tels que les cauris, les bananes vertes, le raphia et les feuilles de tabac, Simone Leigh a développé en l’ de deux décennies une corpus poétique de sculptures, d’installations, de vidéos, d’œuvres socialement engagées, centrées sur la race, la beauté, la communauté et le soin, en référence au des femmes noires et à leur engagement intellectuel. Initialement située sur la High Line de en 2019, Brick House – le en d’une noire dont la jupe ressemble à une d’argile – dominait, telle une déesse, la dixième avenue animée de Manhattan. Créé dans le cadre de la série  de l’ (2016-présent), Brick House appartient à un de sculptures qui amalgament et références architecturales : des habitations en de dôme du peuple Mousgoum au Tchad et au Cameroun, aux bâtiments en et en des Batammaliba au Togo, en passant par les figures ibeji du Nigère liées à la artisanale afro-américaine du XIXe siècle, des cruches anthropomorphes, jusqu’au Mammy’s Cupboard, un restaurant de Natchez, dans le Mississippi, construit à l’effigie de l’archétype raciste de la maman, dont l’énorme jupe accueille la salle à manger . Évoquant alternativement un , une habitation, un lieu confortable, un refuge, Brick House dépeint avec force le comme lieu de multiplicité. » 

Madeleine Weisburg

https://www.labiennale.org/it/arte/2022/il-latte-dei-sogni/simone-leigh (traduction : Clément Chervier)