TOGUO Barthelemy
Barthelemy TOGUO né en 1967 (Cameroun, France)
« Entre 1989 et 1993 il poursuit des études d’arts plastiques d’abord à l’école des Beaux-Arts d’Abidjan puis à celle Grenoble et enfin à la Kunstakademie de Düsseldorf. S’il s’installe en Europe, devenant citoyen français, Barthélémy Toguo reste profondément enraciné au Cameroun, où il retourne très régulièrement. »
https://www.galerie-lelong.com/fr/artiste/25/barthelemy-toguo/
« Barthélémy Toguo a étudié à Grenoble et Dusseldorf, où il a découvert l’art contemporain, l’installation, la photographie. C’est donc une multitude de médiums qu’il utilise, en particulier dans ses œuvres qui interrogent les problèmes du monde. »
« Artiste nomade, il vit et travaille entre Paris, Düsseldorf et Bandjoun (Cameroun) : il est de ces artistes à cheval entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde où il expose. Son travail interroge le statut de l’étranger, du migrant, de l’immigré, et sa difficulté à se constituer une identité. En transit perpétuel entre les villes de Paris et Bandjoun, où il a fondé la Bandjoun Station (lieu de production et de création qui reçoit des artistes locaux et internationaux), Barthélémy Toguo ne cesse d’éprouver, à travers sa vie et son œuvre, une forme de nomadisme culturel. »
https://www.histoire-immigration.fr/collections/road-to-exile
Si [Barthélémy TOGUO] ne veut pas nier la dimension politique de son art, il ne cherche pas à donner des leçons mais une nouvelle forme sensible au monde tel qu’il nous touche et nous révolte.
https://www.louvre.fr/en-ce-moment/vie-du-musee/barthelemy-toguo-le-pilier-des-migrants-disparus (Laurence Bertrand Dorléac)
« Une même préoccupation se retrouve dans les œuvres de Barthélémy Toguo : défendre des causes qui nous concernent tous, qu’elles soient politiques, liées à la santé ou à l’environnement. Aussi, la souffrance est-elle présente dans les sujets qui sont représentés. Les signes les plus évidents sont les clous plantés dans diverses parties du corps. Il y a aussi la bouche ouverte des personnages qui semblent crier. Cependant, certaines de ses oeuvres, et notamment les peintures, transmettent de l’espoir : les plantes qui jaillissent de la bouche de personnages symbolisent la vie. » Christiane Falgayrettes-Leveau, directrice de la Fondation Dapper.
« Barthélémy Toguo puise dans de nombreuses cultures. Les œuvres du passé, l’art contemporain, qu’ils appartiennent à l’Occident, à l’Asie, l’intéressent. Bien sûr l’Afrique est très présente, de façon subtile. On peut déceler des résonances entre certains signes qui reviennent fréquemment dans les dessins et peintures de l’artiste avec quelques caractéristiques d’objets d’arts africains anciens, comme les clous des sculptures kongo, ou encore l’omniprésence des plantes qui traduit le lien profond de l’être humain avec la nature. » Christiane Falgayrettes-Leveau, directrice de la Fondation Dapper.
Autres ressources :
https://www.galerie-lelong.com/fr/artiste/25/barthelemy-toguo/
Portrait présent sur la page “Artistes” © Photographie de KAG1LP2MDIAKITE sous Licence CC BY-SA 4.0