PIGNON-ERNEST Ernest
Ernest PIGNON-ERNEST (1942 – ) France
Artiste autodidacte, il quitte l’école à 15 ans et dessine des plans dans un cabinet d’architecture. Il découvre le travail de Pablo Picasso qui le marque fortement et en particulier l’oeuvre Guernica. Il réalise ses premières oeuvres éphémères, installées dans l’espace urbain en 1966.
RESSOURCES
Site de l’artiste :
Podcasts :
Diverses émissions consacrées à Ernest PIGNON-ERNEST sur France culture et France inter :
https://www.franceculture.fr/personne/ernest-pignon-ernest
https://www.franceinter.fr/personnes/ernest-pignon-ernest
Citations :
« J’essaie de faire de la rue une œuvre d’art, beaucoup d’artistes de street art ne font pas ça, ils considèrent la rue comme une galerie » Ernest PIGNON-ERNEST (France culture)
« Au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1). Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…». Ernest PIGNON-ERNEST, Interviewé par André Velter, (source : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/ernest-pignon-ernest-je-marche-beaucoup-la-nuit-le-jour-pour)
« J’utilise le temps, l’espace, la mémoire. J’essaie de faire de la rue une œuvre, alors que la plupart des gens du street-art font de la rue une galerie, un lieu d’exposition. » Ernest Pignon Ernest
« Mes œuvres, ce ne sont pas mes dessins, c’est ce que provoquent mes dessins dans les lieux dans lesquels je travaille. Et dans cette réalité là, je viens glisser un élément de fiction. Cet élément de fiction, c’est mon dessin« . Ernest Pignon Ernest
Portrait présent sur la page « Artistes » : photographie (recadrée) de Alain D. Amiel sous licence CC BY-SA 4.0 (source : wikimedia)
« Ma palette ce sont les lieux, les lieux et leur histoire. Je tente d’en capter, d’en comprendre l’espace, la lumière, la couleur des murs, leurs textures, c’est-à-dire, en peintre et en sculpteur d’appréhender tout ce qui s’y voit. Et simultanément d’en saisir aussi et surtout tout ce qui ne s’y voit pas, ne s’y voit plus: l’histoire, la mémoire enfouie. Mes images naissent de cette investigation et leur insertion dans ces lieux vise à en faire des espaces plastiques et poétiques, et par ce qui est figuré à en révéler, perturber… exacerber le sens et la symbolique, la force suggestive. On a dit souvent que je faisais des œuvres en situation. En fait, je fais œuvre des situations. » Ernest Pignon-Ernest
« […] toutes mes interventions reposent sur l’insertion de l’image du corps, de l’humain dans un lieu. Ce lieu, comme une palette, j’essaie d’en saisir autant les qualités plastiques (espace, rythmes, couleurs, matières, lumières…) que celles qui ne sont pas visibles, c’est-à-dire leur potentiel symbolique, leur force suggestive, leur histoire…
C’est nourri de tout ça que j’élabore ces dessins de corps. Ils ne sont conçus que dans la perspective de leur inscription dans un lieu spécifique, comme s’ils en étaient nés. » Ernest Pignon-Ernest
https://www.artpress.com/2002/03/01/ernest-pignon-ernest-faire-quotoeuvrequot-des-situations/