MONET Claude, Le parlement de Londres, 1904

Claude Monet, Le parlement de Londres, 1904, sur , 81,5 x 92 cm, des Beaux-arts de Lille.

Œuvre appartenant au domaine public – © Lluís Ribes Mateu – photographie (retouchée au niveau de la luminosité et des contrastes) sous Licence CC BY 2.0

« Mais où est donc passé le Parlement de Londres, pourrait-on se demander! Le bâtiment en question n’est qu’une sans consistance, fantasmagorique et floue, à peine distincte de son dans l’eau. À bien y regarder, on dirait même qu’il se dé. L’absence de séparation entre le et l’eau contribue à dissoudre complètement les formes et les contours.

C’est grâce à une personnelle de et de des touches de couleurs que le exprime toutes les variations des jeux de . La vibre comme la de l’eau. La est relativement sobre, composée de , de et de nuances de violacé.

La du brouillard, le célèbre fog londonien, éloigne un peu plus la réalité du spectateur pour le plonger dans la .

Cette atmosphère si particulière n’a pas facilité le de l’artiste qui écrivait à Durand-Ruel, marchand d’art à  : « Je travaille ferme, je suis plein d’ardeur, mais c’est si difficile, si variable surtout, que c’est le diable pour arriver à faire ce que je voudrais ». »

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