MONET Claude, Londres, le Parlement. Trouée de soleil dans le brouillard, 1904

Claude Monet, Londres, le Parlement. Trouée de dans le brouillard, 1904, sur . 81,5 x 92,5 cm. d’Orsay,

Œuvre appartenant au domaine public – © Jean Louis Mazieres, photographie sous Licence CC BY-NC 2.0

« Le du Parlement de Londres apparaît avec insistance dans l’oeuvre de Monet en 1900. Il fut surtout observé par le depuis une terrasse de l’hôpital Saint-Thomas situé sur la rive opposée du fleuve, près du de Westminster. La production londonienne de Monet, qui comprend aussi des vues des ponts de Charing Cross et de Waterloo, est à vrai dire dominée par les variations de la et de l’atmosphère propres au célèbre « fog », le brouillard qui enveloppait la au XIXe siècle, spécialement en automne et en hiver.
irréelle et fantomatique, le Parlement surgit comme une . L’ de semble avoir perdu toute consistance. et eau sont peints avec les mêmes tonalités, dominées par le mauve et l’orangé. La touche est systématiquement ée en multiples taches colorées, pour rendre la de l’atmosphère et de la brume. Paradoxalement, ces éléments impalpables sont d’autant plus tangibles que le bâtiment est évanescent, comme dissout dans l’. »

https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/londres-le-parlement-trouee-de-soleil-dans-le-brouillard-1177

« Dans cette , Monet explore la dissolution de la , et l’indistinction caractéristique entre le et l’eau est plus évidente que jamais. En , les Chambres du Parlement elles-mêmes manquent de consistance, devenant une simple et floue, à peine distincte de son dans l’eau. Cette entre la réalité et son est rendue avec éloquence sur la par l’ de la picturale – granuleuse et ée, elle suggère la du brouillard et met en valeur la des larges touches par lesquelles l’artiste exprime ses jeux d’ et de . »