PISTOLETTO Michelangelo, Venere degli stracci [Vénus aux chiffons], 1967




Michelangelo Pistoletto, Venere degli stracci [Vénus aux chiffons], 1967
© Michelangelo Pistoletto, © Amaury Laporte – Photographie 1 sous licence CC BY 2.0 et photographie 2 du Secretaría de Cultura sous licence CC BY-SA 2.0
« La figure de Vénus, déesse romaine de la beauté et de l’amour, s’oppose visuellement et symboliquement au tas de détritus, représentant selon l’artiste la pollution physique et la corruption morale. Bien que l’installation représente une critique des dangers et des excès de la surconsommation, elle incarne également l’idée de régénération, ses torchons étant eux-mêmes faits de tissus usagés. »
« Ce moulage d’une Vénus très classique, offerte nue vue de dos, « mémoire d’un modèle ancien, dit Pistoletto, fait corps avec l’épaisseur des chiffons qui sont l’emblème du quotidien, de l’éphémère, de l’usure… » Maïten BOUISSET
PISTOLETTO MICHELANGELO (1933- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : https://www.universalis-edu.com/encyclopedie/michelangelo-pistoletto (consulté le 20 octobre 2024)