GURSKY Andreas

Andreas GURSKY (1955 – )

« Une triple formation de photographe est à l’origine du d’Andreas Gursky. Du monde de la qu’il a connu par son père et son grand-père, photographes publicitaires, il conserve une conscience aiguë de la capacité des images à s’ériger en poncifs.
De sa formation au d’une école de de Essen, école qui formait après- tous les photographes reporters à la  « subjective » – c’est-à-dire l’ dérobée au cours du temps -, il garde un certain goût pour l’anecdote, et, malgré la planification croissante de ses prises de vues, une à la spontanéité, au .
Mais c’est surtout l’enseignement de Bernd et Hilla Becher, qu’il suit à partir de l’automne 1981 à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, qui détermine durablement son style. Les Becher, tout en établissant des liens entre la et l’histoire de l’art, et notamment l’Art minimal et conceptuel, prônent une  systématique qui entend cerner l’intégralité d’un phénomène. Gursky reste fidèle à cette idée d’encyclopédie. Mais contrairement aux Becher qui cherchaient à photographier une totalité au fil de séries, il s’efforce de la concentrer en une seule . C’est ainsi qu’il travaille avec des formats de plus en plus monumentaux.

C’est en 1984, au cours d’une randonnée dans les Alpes, qu’il découvre, par , l’un de ses thèmes de prédilection. Photographiant le qu’il croyait , il s’aperçoit, au moment du développement, que la est parcourue d’une multitude de petites figures humaines. Il décide d’exploiter ce panoramique qui introduit la distance et le détachement dans son TéléphériqueDolomites, 1987, est l’un de ses premiers grands formats (104 x 128 cm) où la présence humaine apparaît dérisoire mais tenace, face à la .

Aujourd’hui, ses images mesurent plus de 2 m x 5. A partir de négatifs classiques de plusieurs prises de vues, qu’il scanne et assemble à l’aide d’un logiciel de traitement d’, il réalise un nouveau qu’il développe sur du papier traditionnel en rouleau. Leur gigantisme lui permet de s’emparer de tous les phénomènes du monde contemporain où les individus sont noyés dans des environnements qu’ils ne maîtrisent plus, tels que les concerts, la bourse ou les supermarchés. »

https://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-photoContemporaine/ENS-PhotoContemporaine.htm#image7

Ressource :

https://andreasgursky.com/ (site de l’artiste)

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