IGLESIAS Cristina, Sans titre (Passage II), 2002

Cristina IGLESIAS, Untitled (Passage II) [Sans titre (Passage II)], , raphia, cordes en sisal, 1 x 298 x 126 cm (chaque natte).

© Cristina IGLESIAS © Hilary Perkins, photographie 1 (retouchée :luminosité / ) sous licence CC BY-NC 2.0 DEED

« 17 nattes en raphia tressé suspendues à l’horizontal par des cordes et formant un passage. La est définie par l’usage de la qui projette du haut vers le sol une qui couvre le visiteur et sur laquelle il peut marcher. Les du tissage composent un extrait du arabe « Vathek » de William Beckford qui relate la descente d’un calife aux abysses. »

« Les nattes de Sans titre (Passage II) , suspendues tel un plafond ou un volant, projettent leur au sol, dessinant un . Cette aérienne évoque un lieu mental et mouvant, sans clôture, au tracé voilé et . Elle induit le du regardeur-flâneur et l’invite à éprouver l’expérience du fugitif et du fragmentaire à travers une immatérielle, sans , à percevoir dans ces motifs abstraits des mots, des phrases qui content une histoire. Comme dans Gelosia II (1997), où l’artiste citait À rebours de Huysmans, elle cite ici Vathek , arabe de William Beckford, une que le tissage entremêle. […] Progressivement, l’introduction de la comme au début des années 1990 permet à Cristina Iglesias de s’adonner à la légèreté, à la suspension, voire à la pour subvertir toute formelle. Elle appartient à cette génération, apparue au début des années 1980, qui a redécouvert les potentialités de la figure, de l’, du décoratif, du et ouvert l’ sculptural à son dans un site. D’où ces mises en qui incorporent l’expérience physique du spectateur dans une œuvre ouverte et poursuivent la dé des conventions sculpturales […].

https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/c6gqpp