HORN Rebecca, Mechanischer Körperfächer [Éventail corporel mécanique], 1973-74

Rebecca HORN, Mechanischer Körperfächer [ corporel mécanique], 1973-74, tissu et , 280,3 × 270 × 3,7 cm, Tate, Londres

© Rebecca HORN © lingling, photographie sous licence CC BY-NC-ND 2.0 DEED

© Rebecca HORN et Achim THODE, Mechanischer Körperfächer,.© lingling, photographie sous licence CC BY-NC-ND 2.0 DEED

« Dans cette , qui n’est pas sans rappeler les machines-volantes des siècles passés, le  harnaché d’un immense éventail mécanique est l’axe dynamique et la mesure même de l’. La lente des deux parties de l’éventail dévoile ou des parties du corps, entre et . Lorsque la des deux ailes est pleinement accomplie, le disparait laissant place à un s’inscrivant avec dans le . »

https://www.lemonde.fr/culture/portfolio/2019/07/03/entre-poesie-et-humour-rebecca-horn-celebree-au-centre-pompidou-metz_5484804_3246.html

« L’éventail de mécanique consiste en un cadre métallique, conçu pour être placé sur les épaules d’une interprète, qui se déploie devant et derrière elle et qui est maintenu par des sangles passant autour de sa taille et entre ses jambes. Des axes fixés à ce cadre s’étendent perpendiculairement à son devant et derrière elle, sur lesquels sont fixées deux ailes en tissu. Lorsque la performeuse est au repos, les ailes pendent, mais en déplaçant son poids, la performeuse peut faire basculer ou pivoter complètement chacun de ces éventails de tissu de sorte que, vus d’un côté ou de l’autre, ils forment un nombre de formes allant d’un demi- à un complet. »

https://www.tate.org.uk/art/artworks/horn-mechanical-body-fan-t07851 Traduction : Clément Chervier

« L’éventail est ajusté aux proportions et aux dimensions de mon […]. Grâce à la lente des deux moitiés de l’éventail, certaines parties de mon deviennent visibles, d’autres sont cachées. […] » Rebecca HORN


Carl Haenlein (ed.), Rebecca Horn: The Glance of Infinity, Zürich 1997, p.60–1 – Traduction : Clément Chervier

 » je [l’éventail] et je l’équilibre sur mes épaules de façon à ce que la et les épaules constituent l’axe central des deux demi-cercles. – Position de départ – Les deux demi-cercles de l’éventail se resserrent au-dessus de ma – lorsque je modifie l’équilibre de mon , les deux demi-cercles changent leur position de départ horizontale et commencent à tourner – un demi- tourne devant mon , l’autre derrière, de sorte que mon devient l’axe fixe des demi-cercles – lorsque la est lente, seules des parties de mon sont visibles en tournant – lorsque les deux demi-cercles tournent rapidement, ils se resserrent en un transparent. » Rebecca HORN

https://flash—art.com/2021/11/body-fan-2/

« [La ] est volontaire et libératoire chez Rebecca Horn où la puissance du moi se décuple en se transformant. Les premières œuvres de l’artiste sont en cela particulièrement éloquentes, révélant sa difficile, sa sensation d’étouffement littérale et métaphorique, mais surtout son de reconquérir sa . Les dessins qu’elle réalise en 1970 au sanatorium, et qui ouvrent l’, montrent divers dispositifs non réalisés mettant en un appareil respiratoire augmenté, préfigurant autant les objets auxquels elle donnera bientôt un mécanique que certaines de ses performances ( , 1972) et sculptures corporelles (Cornucopia (Séance pour deux seins, 1970) qui isolent sa – emblème à la fois du et de ses poumons souffrants. » Clara Muller

https://www.artpress.com/2019/12/21/echo-artpress-473-rebecca-horn-theatre-des-metamorphoses/

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