CALDER Alexander, Joséphine Baker IV, vers 1928

Alexander CALDER, Joséphine Baker IV, vers 1928, fil de fer, 100,5 x 84 x 21 cm
© Alexander CALDER © melina1965 Photographie 1 modifiée (désaturation, contrastes et léger recadrage) sous licence CC BY-NC-SA 2.0 DEED © Jean-Pierre Dalbéra Photographie 2 modifiée (recadrage) sous licence CC BY 2.0 DEED avec à gauche de l’image, l’oeuvre de Calder, Aztec Josephine Baker, 1930, Calder Foundation, New York © Jean-Pierre Dalbéra Photographie 3 modifiée (recadrage, luminosité et désaturation) sous licence CC BY 2.0 DEED
« Installé à Paris en 1926, Calder entame la problématique d’une sculpture métallique vide, dématérialisée, qui sera poursuivie en 1928-1929 par González, Picasso et Lipchitz. En 1926, il crée ses premiers portraits en fil de fer, Joséphine Baker I (exposé en février-mars 1928 à la Weyhe Gallery de New York avec d’autres sculptures en fer) et Boxeur nègre en haut-de-forme , l’un et l’autre disparus mais reproduits comme « jouets de Calder » (Les Échos des Industries d’Art , n° 25, août 1927, p. 23). Ils sont contemporains de son travail sur les figurines du Cirque (1926-1931, New York, Whitney Museum) […]. Les sculptures isolées de vedettes du cirque, du music-hall ou du monde artistique, réalisées entre 1927 et 1930, sont exécutées en fil de fer seul, à l’exclusion de tout autre matériau, comme un dessin dans l’espace traçant des silhouettes ou des visages vides. Entre 1927 et 1929, sans avoir jamais vu son spectacle de « danse sauvage », l’artiste consacre une série de cinq sculptures (New York, MoMA, et coll. part.) à « l’étoile noire » de La Revue nègre du théâtre des Champs-Élysées, l’Américaine Joséphine Baker (1906-1975), dont la beauté et le numéro trépidant de danseuse nue, à la taille ceinturée de plumes ou de bananes, inspira d’autres artistes, comme Matisse. » Brigitte Leal
Extrait du catalogue Collection art moderne – La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007 https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cdndy9
« La ductilité du fer forme une silhouette souple et dégingandée, soulignée par des seins et une taille spiralés, qui donne une image très vivante, à la fois caricaturale et réaliste de l’artiste, célèbre pour la sensualité provocatrice de son charleston. » Brigitte Leal
Extrait du catalogue Collection art moderne – La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007 https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cdndy9