RODIN Auguste, L’Homme qui marche, 1905

Auguste Rodin, L’ qui , 1905, (ronde-bosse), 213 x 161 x 72 cm, 400 kg, d’Orsay, .

par Henri Lebossé (sculpteur mouleur au service de Rodin) en 1905 du exposé en 1900 réalisé à partir d’une étude pour le Saint Jean-Baptiste exécutée vers 1877-1878

© Auguste Rodin © Spencer Means (photographie, licence CC BY-SA 2.0)

 » Associée à une paire de , l’étude de torse apparaît […] comme la partie supérieure de L’ qui , célèbre de Rodin devenue le de la puissance expressive du . « 

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« L’ qui , poursuit le d’épuration du déjà présent dans le Saint Jean-Baptiste. Cette figure est cette fois dépourvue de et de .

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« Le modelé lisse des jambes avec les crevasses du torse, ce qui accentue la référence à l’antique. Souvent considéré comme le de la pure enfin débarrassée du poids du sujetL’ qui  apparaît comme l’ même du et de sa puissance expressive.« 

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« A la fois naturaliste et abstrait, ce en morceaux, sans ni est conçu comme une œuvre achevée. La figure n’est ni allégorique ni littéraire et en des normes esthétiques de l’époque, l’idée de Rodin étant d’exprimer le par le . Le déroulement progressif du est créé grâce au entre les axes des différentes parties du , mais les deux jambes sont plantées au sol. Un léger basculement du socle suggère que le arrière va se soulever pour exécuter un pas. »

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SAISIR LES MOUVEMENTS DU ET DE L’ÂME

« Dès l’époque de L’Âge d’airain (1877), Rodin privilégie la d’un en plutôt qu’une académique et figée. Un soldat qui lui sert de , raconte : « Je fus introduit dans son atelier (…) où je devais m’exercer à prendre la . […] il avait précisément de la académique (…) Le maître voulait l’action « naturelle », prise sur le vif. » (cité par Butler, p. 61)

Rodin expose à son tour sa méthode de avec ses modèles : « Quant à moi, chasseur de vérité et guetteur de vie(…) je prends sur le vif des mouvements que j’observe, mais ce n’est pas moi qui les impose. Même lorsqu’un sujet que je traite me contraint à solliciter d’un une attitude déterminée, je la lui indique, mais j’évite soigneusement de le toucher pour le placer dans cette , car je ne veux représenter que ce que la réalité m’offre spontanément. En tout j’obéis à la et jamais je ne prétends lui commander. Ma seule ambition est de lui être servilement fidèle. » (Gsell, p. 27). »

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« Cette de la vérité de la et du le conduit à s’écarter des normes de la du : rompant avec la , il choisit pour L’ qui […], de […] supprimer tous les détails anecdotiques pour se concentrer sur la sensation du .

Au début des années 1910, Rodin explique que « le est moins vrai que ma . Car il serait impossible à un de conserver une attitude vivante pendant tout le qu’on mettrait à le mouler. […] Le ne reproduis que l’ ; moi je reproduit en outre l’esprit, qui certes fait bien aussi partie de la . Je vois toute la vérité et pas seulement celle de la . »

Ce de saisir les mouvements de l’âme à travers ceux du explique l’engouement de Rodin pour la danse, qui constitue l’une des sources majeures de son inspiration, et qu’il préfère à la séance de traditionnelle. »

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