SHERMAN Cindy, Cover Girl (Vogue), 1976/2011

Cindy SHERMAN, Cover Girl (Vogue), 1976/2011, de la série Cover Girls, trois épreuves gélatino – argentiques sépia, numéroté 3/3 au dos, 26.7 x20.3 cm (chaque épreuve)
© Cindy SHERMAN © Ben Terrett, photographie sous licence CC BY-NC-ND 2.0
« Traitée sous la forme sacrée du triptyque, l’artiste reprend la couverture originale à gauche puis, au centre et à droite, ajoute son visage, imitant et parodiant l’attitude du modèle original. Cindy Sherman se moque des apparences comme constructions sociales. »
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« Alors qu’elle était étudiante en art au Buffalo State College en 1975, Cindy Sherman s’est photographiée comme sur la couverture de Vogue en imitant Jerry Hall, la top model, petite amie de Mick Jagger. La première photographie de ce triptyque est la couverture originale avec Hall, photographiée en noir et blanc. Sur la deuxième photographie, nous voyons le visage de Sherman, qui ressemble soudainement beaucoup à celui de Hall. Dans la troisième photographie, Sherman fait un clin d’œil espiègle à l’appareil photo, ruinant toute illusion de ressemblance. »
https://www.vice.com/en/article/qbez7p/cover-girl-vogue-1975-2011-0000365-v21n7
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« Son appropriation et sa manipulation comique de l’imagerie des médias de masse sapent effrontément les normes stéréotypées de prétendues beauté et élégance. »
https://www.courtauldian.com/single-post/2019/09/16/cindy-sherman-on-the-veneer-of-fashion
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Autres reproductions : https://www.dazeddigital.com/art-photography/gallery/27691/11/cindy-sherman et https://blogs.lexpress.fr/london-by-art/files/2019/07/120_01_02_03-Cover-Girl-Vogue_CS-519-A-FINAL.jpg
Problématiques / Questionnements :
En quoi la mise en scène de l’image permet-elle d’engager une réflexion sur l’image de la femme ?
En quoi la mise en scène de l’image permet-elle d’engager une réflexion sur la société ?