MATHEVET Frédéric

Frédéric MATHEVET, né en 1976

Plasticien et artiste sonore, compositeur, dessinateur, chercheur, docteur en arts et de l’art, professeur agrégé d’arts plastiques.

 » […] ouvert à tout polymorphisme, à toute mutabilité, je me définis comme un « bricoleur» enchevêtrant les supports qu’ils soient numériques, picturaux ou sonores, comme le vecteur d’un indocile, autrement dit, qui résiste à l’apprentissage des signes et remet sans arrêt l’arbitrarité et l’inégalité des signes qui construisent le . » Frédéric Mathevet, Portfolio, 2022

« Nous pourrions qualifier mon de pluridisciplinaire, il brasse les sons, comme les images, il mêle les arts plastiques à la musicale expérimentale, il est le lieu d’une du sonore et du musical au risque d’une plasticité qui tisse autant qu’elle parfile. Et, disons-le, ce rapprochement (pluri, inter, trans, outre) ne repose pas sur une dichotomie facile qui des frontières, bâtit des murs entre les « disciplines », s’autorisant des passages finalement artificiels, qui donnent foi à des marquages, des « tag » ou « hashtag » qui n’ont pas d’autres intérêts que de conduire à trouver une adéquate sur les rayons de la FNAC (et d’autres). » Frédéric Mathevet

« […] mes propositions artistiques questionne[nt] « entre autres » les limites entre le des arts plastiques et celui de la . Selon moi, la séparation classique entre les arts, héritée de notre philosophique, décrit une ontologie, une et une « mécanique » que le monde récent a bouleversées. De ce fait, nous nous intéresserons à une toute autre dynamique, celle d’une plasticité qui nous permet de penser la relation arts plastiques / plutôt comme une poïétique de la , où le visuel et le sonore se glissent, se heurtent, se contaminent dans une sorte d’ disjonctive. » Frédéric Mathevet, https://revues.mshparisnord.fr/filigrane/index.php?id=547

« Mon artistique est protéiforme et cherche toujours des occasions de se mettre dans des positions funambules où l’équilibre est difficile à tenir. Ainsi, je n’ai jamais voulu choisir entre mon de compositeur ( électroacoustique et mixte) et mon de plasticien. Le son et la voisinent avec la , la , le et l’ dans la inaugurée, dans mon panthéon personnel, par Morton Feldman : une pratique « entre catégories ». » Frédéric Mathevet, https://revues.mshparisnord.fr/filigrane/index.php?id=547

« Mon artistique est essentiellement polymorphe et mutable. Il est toujours dans un interstice […], je multiplie les supports : les dessins, les photographies, les vidéos, les sons et les partitions se confrontent, se mêlent et se contaminent. Mon « plastique » est un indocile, c’est-à-dire qu’il résiste à l’apprentissage des signes et remet sans arrêt sur le l’arbitraire et l’inégalité des signes qui construisent le . » Frédéric Mathevet, https://revues.mshparisnord.fr/filigrane/index.php?id=547

« Mes travaux, s’insinuant dans le , proposent de remettre sur le les signes individuels et collectifs qui construisent notre façon d’être au monde. Mes productions et leurs présentations privilégient les formes labiles, mutables ou à fortes capacités de métamorphoses, qui engagent le son, sa pratique comme son écoute, dans un questionnement sensible du monde qui nous entoure […]. » Frédéric Mathevet, https://www.academia.edu/45519830/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Mathevet

Ressources :

« Mathevet Frédéric s’est affirmé non seulement comme un chercheur omnivore, parfaitement à  l’aise dans la transdisciplinarité que requiert une enquête des plus sérieuse, mais comme un créateur à part entière, défricheur de nouveaux champs d’expérience, et pourvoyeur de raccourcis et de court-circuits inspirés.» Daniel Charles,

https://www.academia.edu/45519830/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Mathevet

« Artiste sonore tout autant qu’artiste plasticien, il joue des porosités entre sons et formes. Son ne cesse d’intégrer captations visuelles et enregistrements sonores à son univers personnel en . Il cueille avec une apparente légèreté des éléments discrets de notre , sous le flâneur se révèle le chercheur. Ses manipulations produisent une œuvre arachnéenne en constante évolution. Les fragments anodins se répondent et tissent une sensible. » Léa Cotart-Blanco

https://leslimbes.com/expositions/2017/vermilion-sand-minds-exotic-suburb/

« Si Frédéric Mathevet fait parfois preuve de jardinier travaillant la « terre »[…], il dote son et musical d’une créatrice des origines. Il offre une oeuvre simple et essentielle, à la fois hautement sensible et parfaitement réfléchie. » Olivier Lussac

http://elcordonnier.lautremusique.net/

« Sans insistance et avec , F.Mathevet esquisse des pistes qui laissent toujours des pointillés, le dénominateur commun entre ces multiples propositions qui jalonnent son poïétique étant un rapport d’échange interactif avec ce qui nous entoure. » Jean Yves Bosseur

http://elcordonnier.lautremusique.net/


« Mathevet Frédéric s’est affirmé non seulement comme un chercheur omnivore, parfaitement à l’aise dans la transdisciplinarité que requiert une enquête des plus sérieuse, mais comme un créateur à part entière, défricheur de nouveaux champs d’expérience, et pourvoyeur de raccourcis et de courts-circuits inspirés. » Daniel Charles

http://elcordonnier.lautremusique.net/

« Les œuvres de Frédéric Mathevet veulent remettre sur le notre façon d’habiter le monde. Parce qu’un autre monde sensible est possible. Plasticien sonore ouvert à tout polymorphisme, à toute mutabilité, il se définit lui-même comme un « bricoleur » enchevêtrant les supports qu’ils soient numériques, picturaux ou sonores, comme le vecteur d’un indocile. »

https://www.latannerie.org/2021/11/frederic-mathevet/

En quoi une œuvre peut-elle concilier dé conceptuelle et dé sensible ?

En quoi une œuvre peut-elle concilier dé conceptuelle et dé poétique ?

En quoi un artiste peut-il concilier dé et engagement ?

En quoi une œuvre peut-elle concilier dé et dé historique ?

En quoi une œuvre peut-elle exploiter le son comme ?

En quoi une œuvre peut-elle susciter une réflexion sur les politiques et leur incidence sur la société ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une réflexion sur la société ?

En quoi une œuvre peut-elle proposer une distance face à l’histoire ?

En quoi une œuvre permet-elle de questionner notre rapport au ?

En quoi une œuvre peut-elle détourner certains codes artistiques ?

En quoi une œuvre peut-elle proposer une expérience sensible du son uniquement à travers le domaine visuel ( et ) ?

En quoi une œuvre peut-elle activer l’ et/ou la du spectateur ?

En quoi une œuvre peut-elle combiner approche sensible et à des fins réflexives ?

En quoi une œuvre peut-elle proposer la mise en d’éléments prélevés dans le ?

En quoi une œuvre peut-elle mettre abyme le de ?

En quoi une œuvre peut-elle mettre en intentions et moyens artistiques ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une réflexion  la de l’ ?

En quoi une œuvre peut-elle être fondée sur un d’archivage du ?

En quoi une œuvre peut-elle proposer une réflexion sur les interactions entre l’espace  et le ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une réflexion sur la vie ?

En quoi une œuvre peut-elle altérer le pour mieux en témoigner ?

En quoi la peut-elle être un moyen artistique pour questionner la société ?

En quoi une œuvre peut-elle avoir pour sujet la de la ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager un recul réflexif et d’obtenir une meilleure compréhension de la société ?

En quoi les dispositifs de et de de l’œuvre permettent-ils l’ de sa sensible ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager un dialogue entre l’ et l’écrit ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une réflexion historique ?

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une avec le domaine ?

Dans quelle mesure une artistique peut-elle être mise au service d’un ?

Captation d’une réalisée le 22/02/22 à la galerie Arts Senlis :

https://youtu.be/CSJ3sqHaiLU

Portrait présent sur la page “Artistes” © Clément CHERVIER sous Licence CC BY NC)