OROZCO Gabriel, Oroxxo, 2017

« En entrant dans la galerie kurimanzutto, les visiteurs reçoivent un dollar «Oroxxo» , un faux billet qui est un collage d’argent américain et mexicain et qui porte un motif géométrique imaginé par Orozco. Celui-ci peuvent ensuite être échangés contre des marchandises à l’intérieur du magasin. Ce que le dollar « Oroxxo » n’achètera pas est l’un des quelques 300 objets que l’artiste a modifiés avec des autocollants circulaires, de manière à faire écho aux motifs géométriques de ses peintures abstraites. Ces objets sont vendus comme œuvre d’Orozco et leur prix fluctue en fonction de l’offre et de la demande au cours de l’exposition. »
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« À l’intérieur de la galerie d’art, il y a un Oxxo, la chaîne d’épicerie qui a colonisé presque tous les coins du Mexique. Sur le mur de la boutique, il y a un texte du philosophe grec Parménide – « Ce cycle peut être répété autant de fois que nous le voulons par rapport à chaque chose » ; et sur le mur de l’arrière-salle, un diagramme, circulaire […] comme un mandala bouddhiste, explique le système de prix des produits de Gabriel Orozco (Xalapa, 1962), l’artiste mexicain […], a placé des sphères adhésives colorées sur les marques. Une bouteille de Coca-Cola avec des autocollants ronds de l’artiste : 15 000 $. […] Orozco revient au Mexique pour proposer un jeu sur la valeur et le prix de l’art, sur l’impact des objets de consommation sur l’identité collective, sur la beauté, le temps et la géométrie. »
https://elpais.com/cultura/2017/02/14/actualidad/1487037166_389896.html