LÉAUSTIC Fabien, Hello word, 2016

Fabien LÉAUSTIC, Hello World, 2016, tubes fluorescents, câbles électriques, détecteur de présence, en alphabet « morse » et micro-contrôleur. 500 x 450 cm. Œuvre produite dans le cadre de la résidence « D’un Monde à l’Autre » au CSC Madeleine Rebèrioux à Créteil.

© Fabien LÉAUSTIC © Photographie sous licence CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

https://vimeo.com/187310097 (captation de l’œuvre)

Problématiques :

En quoi une œuvre permet-elle d’engager une réflexion sur notre société et son évolution ?

En quoi une œuvre permet-elle de développer un propos ironique et à l’encontre des nouvelles technologies ?

En quoi une œuvre peut-elle dénoncer les conséquences des technologies qu’elle engage ?

En quoi une œuvre peut-elle susciter chez le spectateur une (réflexive et physique) ?

Citations :

« Deux émotions coexistent dans cette œuvre. Une simple décharge électrique sépare et dérange notre . Ce cliquètement devient le de la qui nous définit. À cette , l’ jongle entre un optimisme naïf et une poétique ténébreuse. Activée par la présence du visiteur, l’œuvre pointe les dérives de l’univers digital. Elle nous laisse juge de ce qui peut être bénéfique ou destructeur dans l’évolution des technologies numériques. À quel moment la réalité devient-elle virtuelle ? Le monde augmente-t-il la vie ? HELLO WORLD est une phrase emblématique de cette culture . Elle trouve son origine dans un animé. Brian Kernigham (l’un des fondateur de la pédagogie liée à la ) l’aurait entendue sortir du bec d’un poussin s’échappant de sa coquille. Depuis, on retrouve cette phrase remplie d’optimisme dans tous les manuels pour codeur. Le premier programme que chaque humain apprend à réaliser a donc pour fonction de l’afficher. »

http://variation.paris/artists/fabien-leaustic/

« […] les programmes informatique, depuis le de 1978 The C Programming Language de Brian Kernighan et Dennis Ritchie, s’initialise en toute politesse : « hello world ». Ce qui n’a pas échappé à l’artiste français Fabien Léaustic dont la pratique, souvent, se situe entre l’art, les et technologies. Celui-ci, en 2016, a commencé à rédiger cette formule […] à même les murs de salles d’expositions. Tous les caractères sont de , mais il en est un, le premier “O”, qui s’allume et s’éteint alternativement. Le Hello World se fait ainsi Hell of a World. Comme si le monde merveilleux auquel nous préparent les grandes entreprises du pouvait aussi se transformer en un sur terre. »

Dominique Moulon, www.artinthedigitalage.net/fr/1901FR_plu.html (site consulté en juillet 2021)

Autres ressources :

Photographies (y compris de détails), captations vidéos et divers ressources (textes…) : https://fabienleaustic.fr/Hello-World-2