KLARENBEEK Eric & DROS Maartje, Mycélium Chair, first generation

Eric KLARENBEEK & Maartje DROS , Mycélium Chair, first generation [Chaise mycélium], 2012-19, de la série The Mycelium Project, bio-impression 3D (mycelium de ganoderma, filament de bois), chanvre, bioplastique, 75 x 76 x 72 cm.
© Eric KLARENBEEK & Maartje DROS © Eric Klarenbeek, photographie sous licence CC-BY-3.0
« Le designer néerlandais Eric Klarenbeek (né en 1978 à Amsterdam) fut le premier à posséder la technologie du mycélium vivant imprimé en 3D. Avec sa collaboratrice Maartje Dros (née en 1980 à Texel, aux Pays-Bas), ils mettent en relation designers, architectes, artisans et ingénieurs depuis leur studio à Zaandam (Pays-Bas), visant à générer une alternative aux plastiques.
Les matériaux traditionnels de production sont ici remplacés par une matière vivante pour élaborer une chaise spécialement conçue pour l’exposition [LA FABRIQUE DU VIVANT – 20 FÉVRIER – 15 AVRIL 2019] et entrée dans les collections du Centre Pompidou. Le matériau végétal continue de produire de l’oxygène pendant son cycle de vie et le produit imprimé peut être composté auprès utilisation. Le mycélium, structurel, stable et renouvelable, pourrait alors constituer un matériau révolutionnaire pour le design. »
https://www.culture.gouv.fr/content/download/207275/file/DP_La_Fabrique_du_Vivant_web.pdf
Documentaire (5 minutes) appartenant à la collection Art & écologie (Centre Pompidou) consacré à cette création (démarche des designers, matériaux et processus) :
Autres reproductions :
https://www.centrepompidou.fr/es/ressources/oeuvre/c4Ej5GR
Analyse :
« Persuadés que le design doit proposer des alternatives aux plastiques et des solutions concrètes à la crise écologique, Eric Klarenbeek et Maartje Dros créent le prototype Mycelium chair, la première chaise compostable imprimée en 3D avec la matière organique du mycélium.«
Problématiques :
En quoi le vivant peut-il devenir un matériau artistique ?
En quoi le croisement des sciences et de l’art permet-il le développement de démarches innovantes et de nouveaux processus créatifs ?
En quoi la présence du vivant, au sein d’une production artistique, permet-elle de questionner la notion d’achèvement (fini / non fini) ?
Pour aller plus loin :
« Cette série [Art et écologie] propose des pistes créatives pour repenser notre lien avec le vivant. Abordée à travers quatre œuvres de nos collections, l’écologie apparaît comme un fondamental contemporain et une urgence à inventer d’autres manières d’habiter le monde. »
Cf. sur cette même page le podcast consacré à Mycélium Chair (démarche artistique et dimension scientifique) : https://play.acast.com/s/a44f473c-0d0e-53b4-9e11-e0913018fb73/5ff59dfd711d733b7a37a679
http://std2a-corbusier-2018-2020.over-blog.com/2019/03/mycelium-chair-studio-klarenbeek-dros-2019.html (processus scientifique et technologique)
https://www.pourlascience.fr/sr/art-science/une-chaise-en-champignon-16648.php (« les œuvres conçues à partir d’organismes biologiques, voire directement à l’aide de processus biologiques, se situent à mi-chemin entre l’inerte et le vivant […] »)
https://www.centrepompidou.fr/fr/videos/video/la-fabrique-du-vivant-visite-dexposition (présentation de l’exposition par les commissaires d’exposition. Cf. le passage débutant en 6’O2 concernant Mycélium Chair)